Des bienfaits légendaires

Naissance d’une station thermale digestive bien spécifique

Contrairement à ce que l’on peut penser, Châtel-Guyon est une « demoiselle thermale ». A la différence de ses consœurs auvergnates, ses sources n’ont été pas découvertes à la période Gallo-romaine, mais seulement bien plus tard.

 

L’histoire du village débute au XIIème siècle,  autour de la forteresse du Comte d’Auvergne Guy II, érigée au sommet du calvaire, où paysans viennent chercher protection. On appelle alors cette citadelle « Castrum Guidonis » (Château de Guy), puis « Castel  Guidonem » et enfin « Châtel-Guyon ».
Si vous cherchez aujourd’hui les restes de cette place forte, sachez qu’elle fut démantelée sur ordre de Riom en 1595, après une querelle qui opposa le comte et son frère, et après confiscation du domaine par le roi de France. Seul le village agricole subsistera de cette attaque.

Découverte des sources et premières utilisations

Surnommées « gargouilloux » pour leur jaillissement non sans bruit, les sources de Châtel-Guyon disposent déjà, selon la légende populaire, de vertus bienfaisantes. Les paysans mène ainsi leurs bêtes dans le lit du Sardon (cour d’eau où se jettent encore aujourd’hui certaines sources) pour en panser  les mauvaises blessures.

C’est seulement en 1817, plus d’un siècle plus tard, que le premier établissement de bains est construit à Châtel-Guyon par la municipalité. Ne pouvant rénover cet établissement, elle organise alors la concession des sources et en confie la gestion à deux hommes d’affaires réputés : les frères Brosson. 

Rapidement, la station thermale devient l’un des lieux de villégiature à la mode du XIXème siècle. Ainsi, écrivains, politiques et bourgeoisie se rendent à Châtel-Guyon pour prendre les eaux.
En 1886, Guy de Maupassant figure parmi les célébrités accueillies, et son séjour lui inspirera notamment le célèbre roman « Mont Oriol ».

Châtel-Guyon, station incontournable de la Belle Époque

Au fil des ans, Châtel-Guyon se spécialise dans le traitement des maladies digestives grâce aux vertus apaisantes de ses nombreuses sources. Etablissements thermaux majestueux, hôtels fastueux et villas de charme se dressent ainsi progressivement aux pieds du village vigneron et dessine le visage du quartier thermal Belle époque que nous connaissons aujourd’hui.

Au temps des « années folles », sultans, rois arabes, notables d’Afrique ou encore Maharadjahs des Indes traversent ainsi mers et continents pour soulager, au cœur de la cité thermale auvergnate, les maladies digestives qui font rage à l’époque.

A partir de 1950 et jusqu’au milieu des années 1970, Châtel-Guyon reconnue « station européenne de l’intestin et du magnésium » connaît une incroyable fréquentation, accueillant plus de 23 000 curistes chaque saison (de mai à septembre).

 

 

De nos jours : l’innovation au cœur de notre station

Fort de ce riche passé thermal et des vertus exceptionnelles des ses eaux, Châtel-Guyon continue de se développer et obtient notamment en 2009 l’orientation « Rhumatologie ».

Aujourd’hui, plus que jamais avec Aïga resort, Châtel-Guyon est une ville thermale innovante. Elle incarne le rôle de « la station thermale de pleine santé », où tourisme préventif de santé, côtoie cure thermale médicale et séjour bien-être ! L’objectif : être en forme toute l’année et à chaque étape de sa vie en prenant soin de soi et de sa santé au quotidien.

Avec ce complexe thermal de nouvelle génération construit en 2020,  AÏGA vous propose ainsi un concept médical novateur «  le thermalisme du microbiote », associé à un concept hôtelier et touristique où tous les services vous sont proposés dans un même lieu pour simplifier votre séjour.